Paul esquive. Contourne. Plutôt que d’affronter Alzheimer frontalement, Paul a préféré le rebaptiser du nom d’un célèbre joueur de foot Allemand. Paul fuit. La maladie de sa mère, sa région, il cherche refuge dans l’humour caustique et les regards décapants, mais ne fait que retarder l’inéluctable : un jour ou l’autre, il faudra se confronter au souvenir d’une mère qui se confond désormais avec la maladie qui l’efface du monde.

Beckenbauer est constitué de bribes de souvenirs, d’instantanés de vie, de réflexions, d’aveux semés comme autant de petits cailloux blancs sur le chemin de la rédemption du personnage. Avec humour et sensibilité, Christophe Neyrinck nous embarque dans un roman gorgé d’humanité. Poignant et salutaire.

Roman ? Récit de vie ? Beckenbauer est à la frontière des genres, celle qui permet de franchir la limite du particulier pour toucher à l'universel. Celle qui permet au témoignage de devenir littérature.

BIENTOT DISPONIBLE

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